Fonds du château de La Ville-Quéno à Carentoir |
Cotes extrêmes : 125 J 1-514 |
Dates extrêmes : 1384-1955 |
Métrage linéaire : 3.5 |
Importance matérielle (nombre d'articles) : 514 |
Auteur : Par Arnaud Guguin ; coordonné par Maud Sallansonnet |
Année de publication : 2021 |
Le présent fonds concerne la famille de Talhouët et plus particulièrement la branche de Bois-Orhand et leurs familles alliées – Du Bouëxic de Guichen, La Haye de Plouër, Grimoüard du Pairé, Delahante – ainsi que les possessions dont ses membres se sont rendus maîtres au cours des siècles. Outre La Ville-Quéno et juridictions y jointes, les Talhouët de Bois-Orhand ont été seigneurs de Keredren à Questembert, de Kerlernio à Noyal-Muzillac, de La Grationnais à Malansac, de Sévérac, de La Gacilly, de La Hunaudaye, ou encore engagiste du domaine de Rhuys, etc., même si ces possessions ont parfois été très brèves. Les documents de ces différentes terres se sont agrégés progressivement avec les papiers de famille pour former le chartrier que l’on connaît aujourd’hui. Les troubles révolutionnaires l’ont cependant amputé d’une grande partie des archives qu’il devait compter à l’origine.
Au gré des alliances, le fonds a été augmenté de nombreux documents relatifs aux familles alliées et autres apparentées, ainsi qu’aux terres qu’elles possédaient, quand bien même la famille de Talhouët n’en a jamais été propriétaires. Il a donc semblé plus pertinent de constituer, à côté du chartrier principal (de Talhouët), des chartriers distincts groupant pour chaque famille documents personnels et de seigneurie et domaine.
Le fonds s’articule ainsi autour de quatre grands ensembles répartis comme suit :
- le chartrier de la famille de Talhouët qui comprend les papiers des membres de la branche de Bois-Orhand depuis François de Talhouët, gouverneur de Redon, jusqu’Henri-Marie-Érasme de Talhouët, ainsi que les documents de gestion de leurs possessions qui ont pu être sauvés pendant la Révolution. Il est à noter la présence des papiers qui concernent Joseph-Marie-François-Louis de Talhouët, président à mortier au parlement de Bretagne et premier maire de Rennes ;
- le chartrier de la famille Du Bouëxic de Guichen comportant les documents familiaux de la famille du même nom et de ses alliés (familles Blohio, de La Jaille, Kerret…), ainsi que ceux liés à la gestion de la seigneurie de Guichen et d’autres biens situés en Ille-et-Vilaine et Côtes-d’Armor ;
- le chartrier Grimoüard qui contient essentiellement des papiers relatifs aux familles alliées aux Grimoüard (familles Mothais et Béry), ainsi que ceux attachés à leurs possession en Vendée et dans les Deux-Sèvres. C’est paradoxalement dans cet ensemble, et malgré le fait que la famille de Talhouët ne les a jamais possédées, que l’on retrouve le plus de papiers de terres avec des séries assez importantes d’aveux et déclarations (notamment pour la seigneurie du Pairé) et de documents liés à la gestion des domaines. On y trouve également et particulièrement une enquête de noblesse poursuivie contre Jacques Mothais, sieur de La Chenullière, à la fin du XVIe siècle et qui comporte notamment un cahier de témoignages en sa faveur des plus intéressant ;
- le chartrier Delahante constitué uniquement des papiers de la famille Delahante et alliées (familles Le Vasseur de Villeblanche, Parseval). Contient en particulier les correspondances entretenues par Gustave Delahante et Claire Le Vasseur de Villeblanche, son épouse, tous deux père et mère de Sophie Delahante, grand-mère de Marthe Roullet de La Bouillerie, épouse de Talhouët.
Vient en dernier lieu une partie consacrée aux documents dont le lien avec le fonds n’a pas pu être établi – où sans suffisamment de certitude – et dénommée « documents sans rapport avec le fonds ».
Le classement de ce fonds a nécessité un dépouillement exhaustif de toutes les liasses existantes. Malgré la présence de quelques chemises, les unes datant de l'inventaire des papiers dressé après le décès de Joseph-Marie-François-Louis de Talhouët en 1805, les autres vraisemblablement du XXe...
...Le fonds était probablement originellement conservé au château de La Ville-Quéno mais a dû suivre pour partie le président de Talhouët lorsqu’il s’est installé à Rennes dans les années 1770-1776. Plusieurs documents prouvent que le fonds resté à Carentoir a subi de grandes destructions au moment...
...Dépôts des 28 juillet 2000 et 27 mai 2019. Contrat du 10 juillet 2000.
Publiable en interne
Les documents sont immédiatement communicables sous réserve que leur état le permette.
Les documents sont reproductibles (photographies sans flash) sous réserve que leur état le permette.